Spa Summer Classic
25 au 28 avril 2024
Habituellement programmé au début de l'été, histoire de faire honneur à son patronyme, Spa Summer Classic a été contraint de glisser dans le calendrier chargé du Circuit de Spa-Francorchamps. 
 
Spa 3 Hours 
 
Plat de résistance du Summer Classic, les Spa 3 Hours ont, dans un premier temps, vu la domination de la TVR Griffith 200 de Harry Burton et Oliver Reuben, partie de la pole position, et des Porsche 911 RS 3.0 de Lars Rolner et Pierre Alain Thibaut et de Andreas Rolner et M.Holden, ces trois montures prenant tour à tour le leadership. 
Si la TVR Griffith n°18 devait renoncer après 1/3 de course, les Lotus Elan, nettement moins gourmandes en carburant, un atout non négligeable quand on sait que le plein s'effectue à la pompe, ne cessaient de grimper au classement au fil de l'épreuve. 
Mieux, à force de gratter des positions, la n°40 de Ben Barker et Gordon Shedden se portait de manière autoritaire au commandement et personne ne parviendra à l'y déloger. 
En dépit d'un gros forcing en fin de course, la Porsche de Rolner/Thibaut finissait 2ème à 1'21 de la Lotus victorieuse, une autre Lotus Elan, en l'occurrence la n°600 de John Tordoff et Andrew Jordan, venant compléter le podium. 
A.Rolner et M.Holden hissaient leur Porsche rose au pied du podium, précédant la Jaguar E Type de Sautter/Newall et la Shelby Cobra Daytona de Brice Pineau et Olivier Muytjens. 
Auteurs d'une course solide, les Français Cyrille Prevel et Philippe Burel semblaient bien parti pour offrir un bien joli Top 6 à la Porsche 911 RS 3.0 du LD Racing avant de jouer de malchance lors d'un passage par la pompe. 
Bloqués durant 4 minutes derrière un autre concurrent, ils perdaient un temps considérable et dégringolaient dans la hiérarchie. Dans un dernier coup de rein, les deux compères parvenaient à se hisser au 14ème rang. Un résultat plutôt frustrant pour les troupes de Jean-Luc Le Duigou qui auraient mérité un bien meilleur sort. 
Encore moins de réussite pour la belle Corvette C3 de Bruno Vieren et Olivier Bougrat, contrainte à l'abandon en vue de l'arrivée. 
 
Belcar Historic Cup 
 
Spa Summer Classic a lancé la saison de la Belcar Historic Cup, quand bien même il était assez peu question de "Summer", avec des températures de maximum 12 degrés durant le week-end. Pas de quoi empêcher les concurrents de la compétition nationale historique sur circuit de prendre du plaisir, avec un plateau aussi qualitatif que quantitatif, riche de 52 voitures sur la grille de départ. Luc Branckaerts (Corvette C4) et Wim Kuijl (Ford Capri RS 3100 GAA Cosworth) ont chacun remporté une course, s'imposant comme les premiers leaders des plateformes 3 et 2. Dieter Kuijl, avec sa Ford Capri Cosworth, mène la plateforme 1 FIA, tandis que Tim Kuijl a engrangé le plus de points dans la plateforme 4. 
En dépit du fait que le champion en titre Eric Qvick avait imposé sa BMW 320i E36 STW VR Racing en pole position, son équipier Dirk Van Rompuy devait s'élancer depuis la 35ème place, ce dernier n'ayant pu être présent vendredi à l'heure des qualifications. C'est dès lors la Corvette C4 de Branckaerts qui s'élançait depuis la pole position, flanqué du rapide Néerlandais Batenburg, sur BMW M3 E30. Derrière ce duo, on trouvait la Porsche de l'Allemand Michael Wittke et la BMW E36 2.5 de Tim Kuijl. Jan Van Elderen (Ford Sierra Cosworth RS500), Dieter Kuijl, Luc Moortgat (Porsche 964), Erik Bruynhoge (Porsche 911), Fred Krab (BMW M3 E30) et Ben Thaes (BMW 326i E36) complétaient le top 10. 
En raison de deux neutralisations, neuf voitures ne signaient pas le moindre chrono, devant s'élancer à l'arrière du peloton au départ de la Course 1. La Ford Capri Cosworth de Wim Kuijl devait se lancer dans une immense remontée, après avoir joué de malchance contre le chrono. Dans les différentes plateformes, les poles étaient respectivement l'apanage de Van Elderen (1), Wittke (2), Brackaerts (3) et Tim Kuijl (4). 
 
Il n'y a rien eu à faire lors de la première manche pour empêcher la Corvette C4 de l'ex-cycliste professionnel Luc Branckaerts de s'imposer. Tim Kuil faisait bien une tentative avec sa BMW E36 au départ, mais le puissant V8 s'exprimait et se portait aux commandes. Derrière le bolide américain, la bagarre faisait rage entre Tim Kuijl, Erik Bruynoghe, Wittke et Van Elderen pour les places d'honneur. Après deux tours, Wouter Mahieu perdait du liquide de refroidissement à Blanchimont sur sa Triumph Dolomite Sprint. La Voiture de Sécurité montait en piste, et elle allait y rester plus longtemps en raison de l'immobilisation de l'Escort de Roessle. 
Il restait 10 minutes à disputer lorsque le peloton était enfin relâché, Branckaerts étant d'emblée en mesure de creuser le trou. Troisième, Bruynoghe rencontrait des problèmes de boîte de vitesses, se voyant contrait de regagner la pitlane. Tout comme Jan Van Elderen (embrayage), qui menait les débats dans la plateforme 1, et Ben Thaens (embrayage). Tim Kuijl était de son côté victime de soucis d'accélérateur sur sa BMW, mais il parvenait à se maintenir aux commandes de la classe 4 devant la nouvelle Audi 80 Competition STW de François Bouillon et la BMW E36 STW de Dirk Van Rompuy, auteur d'une belle remontée. C'était également le cas de Wim Kuijl avec sa Capri RS 3100, qui parvenait à revenir dans le sillage de la Corvette. Il terminait deuxième et s'imposait dans sa plateforme. Les Porsche de l'Allemand Wittke et de Moortgat, ainsi que la Ford Capri Cosworth de Dieter Kuijl complétaient le top 5. Dans les différentes plateformes, les vainqueurs étaient donc Dieter Kuijl (1), Wim Kuijl (2), Branckaerts (3) et Tim Kuijl (4). 
 
Le classement de la première course servait de grille de départ à la seconde. Branckaerts se retrouvait donc de nouveau en pole position, flanqué de Wim Kuijl, tandis que les Porsche de Wittke et Moortgat garnissaient la deuxième ligne de la grille devant Dieter Kuijl, Batenburg, Tim Kuijl, Alders, Krab, Schouten et le reste d'un peloton de 50 voitures. Parmi les pilotes rapides contraints de s'élancer depuis l'arrière de la grille, on pointait Bruynoghe, Verheggen (absent en Course 1) et Roessle, tandis que le plus rapide de la qualification, Erik Qvick, prenait place en 15ème position. 
Wim Kuijl était le plus prompt à la détente avec sa Ford Capri Cosworth, devant la Corvette de Branckaerts. Ces deux-là n'allaient pas se quitter de toute la course. S'en suivait une neutralisation due à la sortie dans un bac à gravier de la nouvelle BMW 535 M d'Evertjan Alders, qui sera à terme une candidate aux plus hautes sphères du classement. Derrière Wim Kuijl et Luc Branckaerts, on pointait le beau duel entre la Porsche de Luc Moortgat et la BMW 325i E36 de Tim Kuijl. Jusqu'à ce que le champion en titre Moortgat ne commette une erreur au passage de la Source, perdant plusieurs places. Dieter Kuijl, au volant de sa Capri relevant de la plateforme 1 FIA, se comportait bien, mais des soucis d'accélérateur le contraignaient à laisser la victoire à Bas Van Elderen. 
Erik Qvick était entretemps remonté en quatrième position avec sa BMW STW Fina/Bastos, soit le deuxième rang dans la plateforme 4 derrière la BMW de Tim Kuijl, qui a gagné en vitesse durant l'hiver. Quant à Bruynoghe, il se distinguait au volant de sa Porsche, passant de la 45ème à la 7ème place générale, soit la deuxième position dans la plateforme 2. Après sa pirouette, Luc Moortgat prenait la 6ème place finale et terminait 3ème de la plateforme 3, derrière Wim Kuijl et le Néerlandais Batenburg, sur sa très rapide BMW M3 E30. 
Derrière Bruynoghe, on retrouvait encore Yuri Vannieuwenborgh, qui disputait un premier week-end sans souci avec sa très belle BMW 635 CSi Groupe 2. Samuel Verheggen se fendait lui aussi d'une belle remontée avec sa Mercedes 190 Evo2, passant de bas du classement au 11ème rang final, derrière la Porsche 964 d'Eric Nulens et devant la Mazda RX-3 du champion en titre dans la plateforme 2 Gust Van Haelst, la Nissan de Verbeelen, les BMW de Theunissen/Thaens et Dieleman, et l'Audi de Bouillon. Vonk/Boffin (BMW 635 CSi), Roessel (Ford Escort Holbay), Cruz et Dominique Holvoet (Toyota Celica) complétaient le top 20, devant Bas Van Elderen (Ford Escort Mk1), qui décrochait les lauriers dans la plateforme 1 FIA après les soucis rencontrés par la Capri de Dieter Kuijl.
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