Le héros local Antonio Felix da Costa a signé le meilleur temps de la séance d’essais libres initiale de 90 minutes pour le compte de la deuxième manche du WEC 2021 à Portimão. L’Alpine Elf Matmut mène la catégorie Hypercar avec un chrono établi par Nicolas Lapierre (1'33"781) devant les deux Toyota GR010 Hybrid. Sébastien Buemi signe un chrono de 1'33"800, 19 millièmes seulement derrière Lapierre. La Toyota n°7 est 3e du jour avec une référence de 1'33"807, établie par Kamui Kobayashi. Glickenhaus Racing réussit une entrée lice encourageante grâce à un chrono de 1'34"789 signé par Richard Westbrook, au volant de de la toute nouvelle Glickenhaus 007 Hypercar.
La Porsche GT Team 911 RSR–19 n°92 pilotée par Kevin Estre réalise le meilleur temps en 1'40"227 devant la voiture soeur de Gimmi Bruni qui réalise un meilleur temps de 1'40"389. Les Ferrari AF Corse pointent à 0"4 de Porsche avec la 488 GTE Evo n°51 de James Calado et d’Alessandro Pier Guidi qui devance la n°52 de Miguel Molina et Daniel Serra.
Le tour fulgurant de Da Costa permet au team JOTA de dominer non seulement la catégorie LMP2 mais d’établir la référence absolue provisoire. Le chrono du pilote portugais (1'33"752) lui permet de devancer l’Inter Europol de 0"2. Alex Brundle signe le meilleur chrono en début de séance alors que son équipe néerlandaise se montre sous un meilleur jour qu’à Spa. DragonSpeed USA s’empare de la 3ème place avec un Ben Hanley qui réalise un chrono de 1'34"268, offrant le meilleur des départs à cette voiture qu’il partage avec Juan Pablo Montoya et Henrik Hedman. Le tenant du titre, United Autosports USA, est quatrième mais à seulement 0"026 de la troisième place.
La catégorie LMGTE Am est dominée par la Porsche Dempsey-Proton Racing n°77 avec un Matt Campbell qui poursuit sa forme ascendante en établissant le meilleur chrono de la catégorie en 1'41"202. Andre Piccini se classe deuxième au volant de la Ferrari 488 GTE Evo Iron Lynx n°60 à seulement 0"224 de Campbell. La troisième place revient à la Porsche N°56 Team Project 1 reconstruite après son accident de Spa le mois dernier. Matteo Cairoli signe un chrono de 1'41"484.
Paul di Resta a dominé la feuille des temps de la 2ième séance d'essais libres de 90 minutes en prélude à la deuxième manche du Championnat du Monde FIA d'endurance 2021. L’Alpine Elf Matmut continue de dominer la catégorie Hypercar avec Nicolas Lapierre qui améliore sa meilleure référence d’hier en 1'32"024. Brendon Hartley signe le meilleur temps pour le team Toyota Gazoo Racing avec un chrono de 1'32"690 au volant de la Toyota GR010-Hybrid n°8. La Toyota n°7 s’empare de la 3e place avec Mike Conway en 1'32"721. La spectaculaire Glickenhaus 007 pointe en quatrième position après des ennuis de boîte de vitesses pour Romain Dumas après une heure d’essais.
Une Ferrari AF Corse s’empare du meilleur chrono d’une séance pour la première fois de la saison. C’est Daniel Serra qui signe un magnifique chrono de 1'38"901. Le Brésilien devance la Porsche 911 RSR-19 n°92 de Kevin Estre, Neel Jani et Michael Christensen d’un dixième. La Porsche n°91 se classe troisième avec un chrono de 1'39"328 établi par Frédéric Makowiecki. La Ferrari AF Corse pilotée par James Calado et Alessandro Pier Guidi complète le top 4 avec un chrono de 1'39"593 réalisé par Calado.
Le tour le plus rapide de Di Resta (1'39"184) place United Autosports USA en tête du classement global et de la catégorie LMP2. L'équipe belge WRT se montre d’emblée très compétitive avec un tour impressionnant réalisé par Robin Frijns, qui n’échoue qu’à 2 centièmes de Di Resta. Troisième en LMP2, la n°34 Inter Europol Competition avec un Alex Brundle toujours aussi efficace à 67 centièmes de la référence du jour. La JOTA n°28 se classe quatrième à moins de deux dixièmes du meilleur chrono.
La catégorie LMGTE Am est dominée par la Porsche Team Project 1 n°56 grâce au meilleur chrono établi par Matteo Cairoli en 1'39"266. Deuxième à seulement 2 dixièmes Antonio Fuoco place Cetilar Racing aux avant-postes dans cette deuxième séance d’essais libres. Compétant le podium provisoire de la catégorie, on retrouve la Porsche GR Racing avec une chrono de 1m39.501s pour Ben Barker.
Alpine Elf Matmut conserve la tête en Hypercar, Nicolas Lapierre améliorant à nouveau son meilleur chrono, avec un meilleur tour en 1'31"886 lors de la dernière séance d'essais libres de 60 minutes. Après les problèmes techniques de la séance précédente, un superbe chrono de 1'31"916 réalisé par Richard Westbrook permet à Glickenhaus Racing de confirmer des débuts retentissants avec la toute nouvelle Glickenhaus 007 Hypercar. Brendon Hartley est à nouveau le plus rapide dans le clan Toyota. Avec un chrono de 1'32"064, il réalise le 3e temps en Hypercar au volant de la Toyota GR010 Hybrid n°8. La Toyota n°7 se classe quatrième avec Jose Maria Lopez réalisant son meilleur tour en 1'32"459.
Une lutte serrée en LMGTE Pro voit Porsche se réapproprier le meilleur chrono. Profitant d’une météo plus fraîche, Kevin Estre signe un chrono record de 1'38"082. Avec un chrono de 1'38"850 Gianmaria Bruni est deuxième avec la Porsche 911 RSR-19 n°91, mais concède néanmoins près d’une minute de retard sur la voiture de ses équipiers. AF Corse Ferrari se classe troisième et quatrième alors que le travail se poursuit sur les relais pneumatiques pour la course de demain. Daniel Serra ne tourne qu'à 1 dixième de Bruni avec un meilleur chrono de 1'38"953. Quatrième, l’autre Ferrari AF Corse n°51 de James Calado reste calée à 1'39"199 à deux dixièmes de la n°52.
Di Resta signe un nouveau chrono époustouflant avec l'Oreca-Gibson de United Autosports USA. Il a établi une nouvelle référence absolue en 1'31"628. Le team JOTA se classe deuxième grâce au chrono d’Antonio Felix da Costa (1'31"765), à seulement 0"137 de di Resta. L'équipe Inter Europol Competition reste dans le rythme avec un troisième chrono en LMP2 établi par Alex Brundle qui descend, lui aussi sous la barre des 1'31 (1"31"998).
La catégorie LMGTE Am est à nouveau dominée par la Porsche Team Project 1 n°56 avec un Matteo Cairoli qui grignote encore 1 dixième à son meilleur chrono matinal et bat la mesure parmi les amateurs en 1'39"186. La n°77 Dempsey Proton est deuxième grâce à la référence signée Matt Campbell (1'39"577), au volant de la 911 RSR-19. L'AF Corse et Giancarlo Fisichella s’emparent de la 3e place provisoire avec la Ferrari 488 GTE Evo n°54.
Intraitable depuis le début des essais libres au Portugal, l’Alpine Elf Matmut signe un retentissant chrono de 1'30"364 pour décrocher la pole position sous la houlette de Mathieu Vaxivière. Il s’agit de la première pole d'Alpine en FIA WEC et de la première équipe française à réaliser le meilleur temps en Championnat du Monde FIA d’Endurance. Deuxième temps (1'30"458) et première ligne sur la grille de départ pour Brendon Hartley dans la Toyota GR010-Hybrid n°8 du Toyota Gazoo Racing. La Toyota n°7 est troisième grâce au chrono de Mike Conway (1'30"540), plaçant les 3 premiers de la grille de départ en moins de deux dixièmes (0"176). Richard Westbrook et Glickenhaus Racing complètent le top 4 en Hypercar au terme d’essais très encourageants pour la nouvelle écurie américaine et son impressionnante Glickenhaus 007 Hypercar.
Décidément intraitable en LMGTE Pro au volant de la Porsche 911 RSR-19 n°92 du Team Porsche GT depuis le début de saison à Spa, Kevin Estre signe le meilleur tour pour décrocher sa deuxième pole position consécutive avec un chrono de 1'37"986. Estre a même signé... deux meilleurs temps qui auraient suffis pour décrocher la pole, tandis que la n°92 poursuit sa domination sans partage depuis l’ouverture de la saison 2021. Auteur d’un chrono de 1'38"359, James Calado s’empare de la deuxième place sur la grille avec la Ferrari 488 GTE Evo n°51 AF Corse. Mais ‘Brit’ voit son meilleur chrono annulé pour non-respect des limites de la piste. La Porsche n°91 pilotée par Gimmi Bruni s’élancera en troisième position sur la grille. Après une séance compliquée, la Ferrari n°52, partie en tête-à-queue, partira en fond de grille pour avoir été pénalisée pour non-respect des limites de la piste. Daniel Serra n’a pu effectuer qu’un seul tour lancé.
Les voitures vertes du team JOTA réalisent un doublé en tête du LMP2, la n°28 pilotée par Tom Blomqvist, auteur d’un impressionnant chrono de 1'31"210 devançant la n°38 pilotée par le héros local Antonio Felix da Costa (1'31"55) de seulement 45 centièmes. L'équipe Racing Team Nederland continue poursuit sur sa forme ascendante avec une troisième place en LMP2 emmenée par un Job van Uitert particulièrement véloce.
Parti tout en fin de séance, Egidio Perfetti (1'40"191) signe la pole en catégorie LMGTE Am, dans la Porsche Team Project 1 n°56. Le n°77 Dempsey Proton se classe deuxième grâce au chrono signé par Christian Reid (1'40"236) à 45 centièmes de Perfetti. Le chrono de 1'40"885 signé par Roberto Lacorte offre une troisième place sur la grille au Cetilar Racing qui espère se battre pour un autre podium final, après son succès à Spa-Francorchamps.
Alpine Elf Matmut mène la danse tout au terme des deux premières heures, alors que Nicolas Lapierre intensifie son avance sur les Toyota GR010 Hybrid. Malgré des problèmes de communications radio, Lapierre accentue son avance en deuxième heure avant de céder le relais à André Negrao après un double relais de 90 minutes. Alpine vise à creuser autant d'écart que possible car, par rapport aux Toyota, ils devront effectuer au moins un arrêt supplémentaire pour ravitailler en essence au cours des 8 heures de course. Negrao ne bénéficie pourtant que d’un avantage de sept secondes à l’entame de la 3e heure de course. Sébastien Buemi pointe en deuxième position, mais a du mal lors du deuxième relais avec un écart qui a fondu à vue d’œil sur la voiture sœur, la Toyota GR010 Hybrid n°7 aux mains de Jose-Maria Lopez. Les Toyota pointent deuxième et troisième au bout de deux heures de course avec tandis que Brendon Hartley et Mike Conway ont pris le volant. Richard Westbrook et sa Glickenhaus 007 LMH connait un premier relais difficile avec des problèmes de surchauffe des pneus. Ryan Briscoe prend le relais mais est victime d’un accident impliquant l’Aston Martin D'Station et la Porsche Dempsey Proton n°77 en fin de deuxième heure. La Glickenhaus est contrainte de rentrer aux stands pour réparer les dégats.
Parti en pole position avec la Porsche 911 RSR-19 n°92 Kevin Estre accentue son avantage tout au long de son premier relais. Estre passe le relais à Neel Jani mais le pilote suisse est mis sous pression par James Calado et sa Ferrari 488 GTE Evo AF Corse n°51. Passé en tête, Calado creuse un écart important sur son rival Porsche et bénéficie d'un avantage de 19 secondes alors que l’on entame la 3ème heure de course. La Ferrari n°52 AF Corse se classe troisième avec un Daniel Serra achevant un double relais de toute beauté. La Porsche n°91 de Gimmi Bruni est quatrième après avoir été détrônée par la Ferrari de Serra. Frédéric Makowiecki prend le relais juste avant la fin de la deuxième heure.
Racing Team Nederland mène la première partie de course avec un Giedo van der Garde résistant à l'énorme pression mise par l’Oreca-07 WRT pilotée par son compatriote Robin Frijns. Les deux "Hollandais volants" se livrent un duel passionnant avec Frijns prenant brièvement la tête, avant de virer trop large. Après 2 heures de course et deux arrêts aux stands plus loin, le team belge WRT prend enfin la tête alors que le remplaçant de Frijns, Ferdinand Habsburg, prend le meilleur sur Fritz van Eerd, remplaçant de van der Garde sur la voiture jaune de Racing Team Nederland. La WRT fait pourtant l'objet d'une enquête des stewards pour excès de vitesse dans la voie des stands et attend nerveusement la décision. La deuxième place est occupée par United Autosports USA, où Phil Hanson cède le relais à Wayne Boyd qui prend, lui aussi, le meilleur sur van Eerd pour s’emparer de la 2ème place de la catégorie. Après deux heures, Racing Team Nederland conserve cependant la tête de la course en classe Pro/Am. Inter Europol Competition occupe la troisième place après un double relais solide d’Alex Brundle qui cède le relais à Louis Deletraz. Début de course dramatique en revanche pour le team JOTA qui voit le poleman Tom Blomqvist poussé en tête à queue au premier freinage par la voiture sœur n°38 pilotée par Antonio Felix da Costa. Blomqvist revient néanmoins dans le top six avant de céder le relais à Sean Gelael. Antonio Felix da Costa se classe troisième après une heure de course, avant que le team ne décide de placer Roberto Gonzales au volant. La n°38 du team JOTA est heurtée par la Dragonspeed de Ben Hanley qui se voit infliger un "drive-through".
En LMGTE Am le poleman Egidio Perfetti se fait déborder dès le départ. L'Aston Martin D-Station puis la Ferrari AF Corse n°54 de Francesco Castellacci s’emparent tour à tour de la tête du peloton. Castellacci conclut un relais incroyable en tête de la course avant de passer le relais à son équipier Thomas Flohr. Flohr est traqué par la Ferrari Cetilar Racing de Giorgio Sernagiotto qui prend les devants au terme de la 2ème heure avec sa Ferrari n°54. Troisième de la catégorie, l'Aston Martin n°98 pilotée par Paul Dalla Lana sort parfaitement son épingle du jeu en course avec les premier relais de Marcos Gomes. C’est pourtant la Porsche Team Project n°56 qui se glisse sur la troisième marche du podium provisoire. L’Aston D'Station et la Porsche Dempsey Proton n°77 impliquées dans l’incident avec la Glickenhaus Hypercar subissent des dommages importants et rejoignent les stands sans trop d’espoirs de pouvoir remonter en piste.
L’Alpine Elf Matmut maintient son léger avantage sur les deux Toyota GR010 Hybrid à mi-course. Andre Negrao achève son relais de 1h36 et porte l’avantage de l’Alpine à 16 secondes avant de céder le volant à Matthieu Vaxiviere qui réalise d’emblée le meilleur tour en course. La Toyota n°7 de Mike Conway dépasse la voiture sœur n°8 pilotée par Brendon Hartley dans une manœuvre organisée depuis le stand. Hartley se maintient dans le sillage de Conway jusqu’à la mi-course où les deux pilotes cèdent leur place à leurs équipiers japonais respectifs, Kazuki Nakajima et Kamui Kobayashi. Toyota adopte des stratégies différentes au niveau de pneus pour cet arrêt à mi-course, la n°8 repartant avec des gommes rechapées. Glickenhaus Racing perd du temps dans les stands pour la réparation des dommages causés par l’accident et le remplacement de l’embrayage après son accident, juste avant la 3ème heure de course avec l’Aston Martin D'Station et la Porsche Dempsey Proton n°77. Romain Dumas reprend la piste pour offrir à cette Glickenhaus 007 LMH une expérience précieuse en vue du prochain rendez-vous de Monza.
La Ferrari AF Corse n°51 accentue son avance à 35 secondes en LMGTE Am alors qu'Alessandro Pier Guidi succède à James Calado. La Porsche 911 RSR-19 n°92 pilotée par Neel Jani puis Michael Christensen tentent de gérer au mieux ses importants problèmes de cloques sur les pneus pour conserver leur 2ème place. La deuxième Ferrari AF Corse conduite par Miguel Molina se rapproche de Porsche et finit par prendre le meilleur sur la Porsche de Christensen. La Porsche n°91 pilotée par Frederic Makowiecki se classe quatrième alors que les deux constructeurs LMGTE Pro jonglent avec la gestion des pneus dans des températures de piste élevées.
United Autosports USA prend les commandes en LMP2 lors de la quatrième heure de course après le double relais du replaçant Wayne Boyd qui cède le volant à Paul di Resta. Di Resta s’offre une minute d'avance sur l’Oreca-Gibson n°28 du team Jota de Sean Gelael alors que les LMP2 jonglent avec les stratégies de leurs trains des pneus gauche. Di Resta s'arrête cependant juste avant la mi-parcours, rétrogradant en troisième position et cédant provisoirement la tête à la Jota n°28. La Jota n°38 reste en lice alors que Jota tente une stratégie légèrement différente avec Roberto Gonzalez effectuant son deuxième relais au volant avant qu'Antonio Felix da Costa ne prenne le volant, l'équipe optant pour un seul relais par pilote. Ils se classent deuxième après quatre heures L'équipe WRT se rebiffe après avoir écopé de deux pénalités. Une pour excès de vitesse dans la voie des stands et l’autre pour infraction au drapeau bleu. Charles Milesi, puis Ferdinand Habsburg, remettent la voiture en position de se battre pour la 4ème place. Racing Team Nederland se maintient dans le top 6 lorsque Frits Van Eerd en finit avec son deuxième relais. Les Néerlandais mènent toujours la classe Pro/Am.
L'Aston Martin n°98 confirme sa mainmise sur le LMGTE Am avec un Augusto Farfus qui s’empare de la tête à l’entame de la 4ème heure de course. Le pilote brésilien opte pour une stratégie mix de pneus et en profite pour se procurer un avantage de 20 secondes sur la Ferrari du Cetilar Racing. Giorgio Sernagiotto s’accroche à une belle deuxième place, tandis qu’Antoino Fuoco s’apprête à prendre le volant de la Ferrari 488 GTE Evo. La Ferrari AF Corse n°54 pilotée par Thomas Flohr conforte sa troisième place devant les débutants du Kessel Racing. L'équipe n°77 Dempsey Proton Racing abandonne dans la troisième heure, tout comme l'Aston Martin n°777 D'Station. Les deux voitures ont subi des dommages au radiateur lors de leur contact avec l’Hypercar Glickenhaus 007 LMH.
Toyota prend l'avantage durant les cinquièmes et sixièmes heures avec la Toyota GR010-Hybrid Hypercar n°7 pilotée par Kamui Kobayashi. Le champion japonais évite un terrible accrochage à l'entrée des stands et prend la tête devant la voiture sœur la n°8 de son compatriote Kazuki Nakajima. Mais la Safety Car est de sortie après 5h15 de course suite à la sortie de piste de la LMP2 d’ARC Bratislava et permet à l'Alpine ELF Matmut de se rapprocher des Toyota. Nicolas Lapierre revient sur Nakajima et s’empare de la deuxième place avant de fondre sur le leader Kobayashi. Mais l’Alpine rentre au stand juste avant de pouvoir lancer une attaque. Glickenhaus Racing poursuit l’aventure pour sa grande première en FIA WEC mais avec plusieurs tours de retard après un incident et des réparations sur l'embrayage. Un nouveau souci du sélecteur de vitesses entraîne un nouveau passage par le garage pour la belle Américaine.
Ferrari contrôle la LMGTE Pro et James Calado s'offre un beau cadeau d'anniversaire en caracolant en tête avec quelques 50 secondes d'avance sur la n°52 piloté par son équipier Daniel Serra. Kevin Estre a repris le volant de la Porsche 911 RSR-19 n°92. Le pilote français est toujours dans la course, mais est contraint de jongler avec les pneumatiques. Elle est troisième devant l’autre voiture du GT Team, la n°91 pilotée par Richard Lietz.
United Autosports USA voit son avantage fondre suite à l’entrée en piste de la voiture de sécurité, mais Wayne Boyd est en mesure de contrer les attaques de Stoffel Vandoorne, revenu dans son sillage avec la Jota n°28. Avant cela Paul di Resta avait creusé le trou sur la voiture n°22, mais au final, il apparait que la course devrait se jouer sur le fil, en fonction des différentes stratégies de pneumatiques. Alors que la course aborde ses deux dernières heures, Boyd passe la main à Phil Hanson qui sort des stands derrière Vandoorne avec un écart de seulement 6"2. Vandoorne s'était déjà engagé dans une lutte passionnante pour la deuxième place avec la WRT de Charles Milesi durant la cinquième heure de course, les deux pilotes échangeant leurs places à plusieurs reprises. WRT est troisième avec Charles Milesi à seulement 4 secondes de la tête mais sous la pression de la Jota n°38 d’Anthony Davidson qui reste dans le coup. Racing Team Nederland était bien placé dans le peloton de tête en LMP2 mais le contact de Job van Uitert avec la Ferrari d'Alessandro PierGuidi, endommageant la suspension arrière gauche, a gâché la course de la voiture jaune.
La Ferrari du Cetilar Racing prend la tête mais est rapidement reprise par Matteo Cairoli sur la Porsche n°56 du Team Project 1. La course en tête tourne à l’explication entre jeunes loups italiens, Antonio Fuoco se défendant bec et ongle face à Cairoli. L'écart n'est plus que de 2"7 à l'approche de la sixième heure. Coup dur pour la voiture de tête, l'Aston Martin n°98 qui perd tout durant la 6ème heure sur sortie de piste Paul Dalla Lana au virage 8, endommageant le diffuseur arrière et contrainte de repasser par les stands. L’incident relègue la Vantage en quatrième position derrière la Ferrari AF Corse n°54 pilotée par Francesco Castellacci.
Les 8 heures de Portimão ont été marquées par un nouveau doublé pour l'équipe Toyota Gazoo Racing, la Toyota GR010 Hybrid Hypercar n°8 pilotée par Sébastien Buemi, Brendon Hartley et Kazuki Nakajima ayant remporté in extremis une victoire palpitante. Cette victoire est d'autant plus emblématique que la course du Championnat du Monde FIA d'endurance ce week-end au Portugal marquait le 100ème départ de Toyota en Championnat du monde de voitures de sport depuis ses débuts en Groupe C lors des 1000 km de Fuji en 1983.
La voiture n°8 a appliqué à la lettre une stratégie d'économie de carburant en début de course qui a porté ses fruits in fine avec l’économie d’un arrêt au stand. Sébastien Buemi a ainsi pu devancer la voiture sœur, la n°7 GR010-Hybrid Hypercar pilotée par Jose-Maria Lopez, Mike Conway et Kamui Kobayashi. Cependant, un Full Course Yellow a permis à Lopez de rattraper Buemi à moins de 20 minutes du drapeau à damiers, obligeant le Team Toyota Gazoo Racing a mettre en place un plan de gestion de cette fin de course. Les voitures sœurs ont alors échangé leurs positions et Buemi a devancé Lopez pour cueillir la victoire pour seulement 1"8. L'Alpine Elf Matmut, qui s’est élancée en pole position, se classe finalement troisième après avoir mené la danse durant une grandes partie de la course. C'est le deuxième podium consécutif pour les ‘Bleus’ emmenés par le trio formé par Nicolas Lapierre, Matthieu Vaxiviere et André Negrao. Par ailleurs Glickenhaus Racing, les nouveaux-venus dans ce FIA WEC 2021, terminent quatrièmes après un effort considérable de l'équipe, placée sous pavillon américain. Richard Westbrook a pris le départ de la course, mais a perdu beaucoup de temps lors d'un premier relais difficile en raison de problèmes de surchauffe des pneus. Ryan Briscoe a ensuite pris le relais au volant de l’impressionnante Hypercar Glickenhaus 007, mais a malheureusement été impliqué dans un incident avec deux LMGTE Am, contraignant la voiture à rentrer au stand pour des réparations. Romain Dumas a repris la course mais a, à nouveau, très vite été contraint de rentrer une nouvelle fois au stand pour rectifier un embrayage récalcitrant. En manque de roulage, l’équipe ‘Made in USA’ a néanmoins réussi à remettre la voiture sur la piste.
La catégorie LMP2 a connu une bataille épique, émaillée de nombreux changements de leader tout au long des 8 heures de course, disputées dans des conditions chaudes et ensoleillées en Alagarve. Auteur d’un doublé lors des qualifications le team britannique JOTA a réussi à transformer ses résultats des qualifications. Malgré un départ catastrophique qui vit les deux voitures vertes se percuter au premier virage, hypothéquant largement leurs chances, le team JOTA réalise néanmoins un doublé mémorable. L'Oreca-Gibson n°38 d'Antonio Felix da Costa, Anthony Davidson et Roberto Gonzalez a effectué un dépassement bien calculé sur la voiture sœur de l'équipe pour prendre la tête, à quelques minutes du drapeau à damier. Tom Blomqvist, Stoffel Vandoorne et Sean Gelael ont terminé en deuxième position après une lutte épique, le trio terminant finalement à seulement trois secondes de la voiture sœur. Blomqvist, qui avait été victime de la poussette et du tête-à-queue dans le premier tour, semblait pouvoir tenir tête à da Costa dans les derniers tours, mais il ne put finalement contenir le héros local, auteur d’une manœuvre sensationnelle lui offrant l'avantage dans le "money time". United Autosports USA s'est montré compétitif tout au long de la course, mais les tenants du titre en LMP2 ont perdu leur avantage après l'entrée en piste de la voiture de sécurité. Paul Di Resta, Wayne Boyd et Phil Hanson ont eu beau s’acquitter de relais sensationnels, ils ont perdu leur premier accessit dans leur mauvaise gestion des pneumatiques, basculant au final sur la troisième marche du podium de cette manche portugaise. Au pied du podium, on retrouve l'équipe belge WRT qui a connu une course à rebondissements. Malgré deux pénalités (une pour excès de vitesse dans la pitlane et une autre pour une infraction au drapeau bleu), l’équipe n’a cessé de se battre aux avant-postes. Les trois pilotes - Charles Milesi, Ferdinand Habsburg, Robin Frijns - ont eu beau livrer d’excellents relais, le temps concédé dans la voie des stands s'est avéré trop pénalisant que pour prétendre à une place sur le podium. Cinquième de la catégorie, l'équipe Inter Europol Competition battant pavillon polonais, et ses pilotes Alex Brundle, Kuba Smiechowski et Louis Delétraz, signe à nouveau un top 5 après celui conquis à Spa-Francorchamps. Pointant en deuxième positions dans les deux premières heures de course la voiture a souffert de la détérioration des pneumatiques lors du deuxième relais de Delétraz. Au terme d'une course solide, le trio du Richard Mille Racing Team, composé de Tatiana Calderon, Sophia Floersch et Beitske Visser, a décroché une magnifique sixième place - une place finale, devant RealTeam Racing, lauréat de la classe Pro/Am avec Esteban Garcia, Norman Nato et Mathias Beche. Par ailleurs, signalons également l’excellent début de course du Racing Team Nederland avant le contact de Job van Uitert avec la Ferrari d'Alessandro Pier Guidi à l’origine des problèmes de suspension arrière gauche, les contraignant à un long arrêt aux stands. L'équipe néerlandais termine finalement en huitième position.
La Ferrari AF Corse n°51 de James Calado et Alessandro Pier Guidi a dominé la majeure partie de la course après la prise de pouvoir de Calado en deuxième heure, sur la Porsche n°92, partie en pole position. Ferrari a s’offre une victoire retentissante permettant à James Calado, de célébrer de la plus belle des manières son 32e anniversaire, arrosé comme ils se doit, de champagne sur le podium ! La victoire a été âprement disputée, car l'équipe AF Corse Ferrari a dû faire face à des cloques sur les pneus de la Ferrari 488 GTE EVO tout au long de la course, alors que les températures montaient en flèche sur le tracé atypique du Circuit International d'Algarve. Calado et Pier Guidi ont cependant su gérer ces aléas avec toute l’expertise qui est la leur. S’offrant une économie de carburant déterminante lors de la dernière heure course. La journée du team Ferrari AF Corse s’est transformée en marche victorieuse, lorsqu’à mi-course la Ferrari 488 GTE Evo n°52 pilotée par Miguel Molina et Daniel Serra a également pris le pas sur la Porsche n°92 pour offrir au petit cheval cabré un doublé retentissant. Le tout s’est joué dans la dernière heure de course lorsque la Ferrari a profité d’un drapeau jaune pour effectuer son ultime ravitaillement à moindre frais, reléguant définitivement la Porsche n°92 de Kevin Estre, Neel Jani et Michael Christensen à la troisième place, juste devant l’autre Porsche 911 RSR-19 de Gianmaria Bruni, Richard Lietz et Frédéric Makowiecki.
L'équipe Cetilar Racing a remporté une double victoire de classe avec sa 488 GTE Evo bleue. Roberto Lacorte, Giorgio Sernagiotto et Antonio Fuoco ont non seulement décroché la victoire, mais sont aussi devenus le tout premier trio italien à s'imposer en GTE Am avec une Ferrari sur l’une des manches du FIA WEC. La bataille a été acharnée tout au long de ces 8 heures de course, avec plusieurs leaders successifs. Mais au final, elle s'est résumée à un combat acharné entre la Ferrari Cetilar et la Porsche n°56 du Team Project 1 de Riccardo Pera, Egidio Perfetti et Matteo Cairoli, auteur de la pole position dans cette catégorie. Après les excellents relais de Lacorte, propriétaire de l'écurie, et de Sernagiotto, ce fut à Antonio Fuoco de se battre roue contre roue avec Cairoli puis Pera dans les derniers tours. La Porsche semblait avoir la victoire en poche, lorsqu’une pénalité pour un incident avec la LMP2 du Real Racing Team, vint chambouler le classement, offrant à Cetilar une chance inespérée de s'imposer pour seulement 5"8. Le podium de la catégorie LMGTE Am est complété par la Ferrari AF Corse n°54 pilotée par Francesco Castellacci, Thomas Flohr et Giancarlo Fisichella, particulièrement active aux avant-postes en début de course. Ils décrochent ainsi leur meilleur résultat depuis les 8 heures de Sebring en mars 2019.